Des objectifs ambitieux
Pour limiter l’impact du réchauffement climatique, les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont aujourd’hui plus ambitieux que jamais. D’après l’ADEME, l’industrie représente 20 % des GES, avec une contribution notable des industries lourdes (production d’acier, ciment, pétrochimie…), mais d’autres secteurs comme l’agroalimentaire, les transports ou le textile participent également de manière significative.
Afin de guider cette transformation, le gouvernement a établi des trajectoires spécifiques pour certaines filières, avec des objectifs concrets pour 2030 et 2050. L’industrie agroalimentaire est un exemple de secteur qui a pris la décarbonation à bras le corps. En juin, le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a dévoilé des chiffres encourageants : sur l’ensemble de l’année 2023 et le premier trimestre 2024, les émissions de GES dans cette filière ont baissé de 9,3 %.
Pour accompagner les efforts des industriels, l’État a alloué un budget de 54 milliards d’euros sur les 5 prochaines années dans le cadre du programme France 2030. Parmi les leviers identifiés pour réduire les émissions, l’optimisation de la performance énergétique est cruciale. Grâce à la croissance des énergies renouvelables, l’électrification permet de recourir à des sources d’énergie plus propres que les combustibles fossiles, diminuant ainsi la dépendance aux carburants à forte empreinte carbone.
Comment l’électrification des procédés thermiques peut-elle être un outil pour les industriels ?
L’électrification des procédés thermiques offre plusieurs avantages significatifs :
- Avantages économiques et efficacité énergétique : l’électrification permet non seulement d’améliorer l’efficacité énergétique, mais aussi de réduire les coûts liés à la consommation d’énergie. Pour les petites entreprises, cependant, les investissements nécessaires à la décarbonation peuvent être importants. Il est donc essentiel de ne pas négliger cet aspect économique. Aujourd’hui, des aides gouvernementales sont disponibles, notamment à travers le programme France 2030 et les initiatives de l’ADEME, pour soutenir les entreprises dans cette transition.
- Potentiel de substitution : en 2020, l’ADEME a estimé que 18 % de la consommation de combustibles dans les procédés thermiques industriels pouvait être remplacée par des technologies électriques. Parmi les techniques électriques déjà éprouvées à cette époque, l’infrarouge se distinguait avec des gains énergétiques estimés à 25% par rapport aux techniques à combustibles directs.
Technologies Infrarouges : une solution éprouvée
Aujourd’hui, les solutions infrarouges, notamment celles proposées par SOPARA, sont largement utilisées dans des secteurs variés comme l’agroalimentaire, les textiles, les composites ou encore les peintures.
Concrètement, les technologies infrarouges se distinguent par une très faible inertie thermique : 1 seconde pour l’infrarouge court et jusqu’à 10 secondes pour l’infrarouge moyen. Grâce à leur rendement élevé et à la faible inertie des radiants, ces technologies permettent de réduire considérablement la consommation énergétique, avec des économies allant de 50 à 80 % par rapport aux systèmes de chauffage par air chaud ou aux radiants infrarouges longs.
L’infrarouge est une technologie maitrisée depuis longtemps, qui a su faire ses preuves auprès de nombreuses industries, aussi bien en termes de qualité de chauffe, de résultat sur les produits, que d’économies réalisées.
En conclusion
Face aux défis de la décarbonation, l’électrification des procédés thermiques se positionne comme un levier incontournable pour les industriels. Avec l’engagement des acteurs du secteur et le soutien des pouvoirs publics, cette transition technologique a le potentiel de transformer durablement l’industrie, tout en contribuant à l’atteinte des objectifs ambitieux de réduction des GES.
